
Un électeur camerounais plonge son doigt dans l’encrier après avoir voté, lors du scrutin présidentiel d’octobre 2018. © Sunday Alamba/AP/SIPA
Au sein du RDPC, au pouvoir, une âpre bataille se profile entre les prétendants au poste de président du conseil régional du Littoral, la première région économique du pays.
En vue des premières élections régionales, prévues le 6 décembre et boycottées par les principaux partis d’opposition, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) a finalement tranché pour la constitution de listes consensuelles, après avoir hésité à organiser des primaires ou à procéder à des investitures.
Le nouveau maire central de Douala étant un autochtone Sawa, le président de la région du Littoral devrait être, selon la géopolitique locale et par souci d’équilibre, un Bassa du département de la Sanaga-Maritime. Et donc, issu de l’autre grand groupe sociologique de la région, composé par ailleurs des Mbo (Moungo) et de groupes minoritaires peuplant le Nkam.
Poids lourds du secteur privé
Il n’en fallait pas plus pour aiguiser les appétits des prétendants au poste qui sont, pour la plupart, des poids lourds du secteur privé.