
Un représentant de la junte salue la foule en liesse venue célébrer le départ d’Ibrahim Boubacar Keïta, le 21 août 2020. © AP/Sipa
Au lendemain de la démission forcée d’Ibrahim Boubacar Keïta, des milliers de personnes ont célébré vendredi à Bamako la « victoire du peuple malien ». Les putschistes ont entamé des discussions avec les partis politiques et la société civile.
Ils ont poussé le président malien à la démission. À présent, tout reste à faire. Les militaires du Comité national du salut du peuple (CNSP), maîtres d’œuvre de la chute d’IBK, ont débuté dès mercredi les consultations avec « les forces vives de la nation » afin de préparer une période de « transition politique civile », qu’ils ont promis rapide.
Un « vaste chantier », admet le porte-parole du Comité, Ismaël Wagué, dans un entretien accordé à Jeune Afrique.
Bénéficiant d’une certaine aura, le CNSP rencontrait jeudi les partis d’opposition au ministère de la Défense. Menées par le premier vice-président du comité, Malick Diaw, les discussions avaient pour but de rassurer une classe politique dans l’expectative, encore partagée entre condamnation et approbation du coup de force.
« Le plus important, c’est que [le CNSP] s’entende avec les partis et les organisations de la société civile
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